Là où les druides placent toute leur confiance dans les éléments de la Nature, pour en retirer leur puissance, les enchanteurs préfèrent soumettre la magie et les énergies du monde à leur esprit logique. Ils ne sont pas pour autant dénués de spiritualité, loin de là. Mais pour faire plier les arcanes de la sorcellerie à leur volonté, ils préfèrent le travail laborieux et les efforts logiques d’un esprit droit.
Comme la plupart des mages, les enchanteurs acquièrent leur savoir par l’étude des écrits de leurs prédécesseurs, et passent donc beaucoup de temps dans les bibliothèques forestières de Pelethor. A ces enseignements théoriques s’ajoutent de nombreuses expériences où ils mettent en pratique leurs découvertes dans le domaine de la magie. Les enchanteurs ne perdent jamais le goût des promenades le long des sentiers boisés, où ils peuvent allier leur goût pour leur art magique à leur plaisir des voyages sous les frondaisons des arbres.
Chaque enchanteur digne de ce nom est capable de prodiges dont même un druide pourrait être jaloux : le contrôle exercé sur les énergies naturelles est direct, efficace, catalysé par des années de rigoureuse pratique. Certains mages Elfes Sylvains particulièrement doués peuvent faire l’économie de nombreuses années d’entraînement. Mais le résultat est toujours là : une colère sourde et froide manipulée comme une arme de l’esprit, capable d’exploser dans une bourrasque de violence. Alors les arbres se soulèvent, les plantes sifflent l’air et l’atmosphère brûlante étouffe les impudents.